Le Temple historique
Histoire du Temple et de la communauté protestante de Matha
Le Temple de Matha se trouve à l’emplacement de l’Eglise Sainte-Madeleine de Matha (XIIème siècle) d’où le nom de la place.
Un plan de Matha de 1841 indique un chemin reliant le château à cette chapelle. Elle dépendait probablement de l’église de Marestay.
En 1850 le recensement des habitants par culte dénombre quatre protestants sur le canton de Matha, contre 6457 catholiques.
Les fidèles de l’Eglise Evangélique locale se réunissaient depuis 1844 au temple du Breuillac sur la commune d’Aumagne. Le registre des assemblées protestantes de 1852 fait état de 21 membres.
Le Pasteur Jean-Baptiste Doine, fondateur de l’Eglise évangélique de Matha, et dont la tombe se trouve dans le cimetière Saint-Hérie, réunissait également les fidèles dans une maison lui appartenant sise à Matha.
En 1875 la chapelle Sainte-Madeleine a été rachetée sous la forme d’une tontine à l’initiative du Pasteur Doine par dix membres de l’église protestante, afin de servir de lieu de culte à la communauté protestante évangélique. A cette époque la communauté comptait environ 75 membres.
Architecture
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Cette carte postale datant du début du XXème siècle montre un portail d’entrée légèrement différent du portail actuel. En effet, en 1938 l’édifice fut rallongé et prit les dimensions qu’il a actuellement afin d’accueillir le nombre grandissant de fidèles.
La voûte romane repose sur quatre colonnes, deux de chaque côté surmontées de chapiteaux richement décorés de feuilles d'acanthe.
Les bases de ces colonnes se trouvent 3m50 en-dessous du plancher actuel. En effet, les différents aménagements extérieurs ont rehaussé le sol et une partie de l’ancienne église a été comblée, redessinant le niveau du temple à sa hauteur actuelle.
A l’intérieur du temple, une trappe dans le chœur conduit au niveau inférieur, où l’on peut voir les bases des colonnes ainsi qu'un soupirail qui ouvre sur la place de la Madeleine.
La façade d’entrée est composée d’une porte surmontée d’un tympan portant l’inscription « La Parole de notre Dieu demeure éternellement », verset issu de la Bible (Esaïe 40.8)
